Alors que les Français subissent une hausse de prix des énergies fossiles, nombreux sont ceux qui souhaitent se tourner vers une consommation plus verte pour chauffer leur logement. La pompe à chaleur jouit d’un rendement performant, permettant à la fois de réaliser des économies d’énergie et de préserver la planète d’une pollution majeure. Par conséquent, la frénésie d’achat provoque une baisse des stocks des équipements et une diminution des disponibilités des artisans pour la pose de la pompe à chaleur.

IZI, filiale d’EDF, propose un accompagnement complet pour vos travaux

Dans l’espoir de pouvoir se chauffer à l’énergie verte ce week-end, les Français se sont rués vers les équipements pour troquer leur chaudière au fioul contre une pompe à chaleur. Certains s’y sont pris avant l’automne et se voient devoir commencer les démarches en printemps 2023. La préparation de l’installation comprend également les démarches financières comme la demande d’un crédit, la déclaration auprès des impôts, la demande d’aides financières à l’État, etc. EDF a créé une filiale, « IZI », qui offre à chaque demandeur un accompagnement complet pour chaque démarche dans le cadre de vos projets de rénovation énergétique.

IZI est un des plus gros acteurs sur le marché, l’agence permet de réaliser les démarches dans le bon ordre et d’accélérer le processus. Pour la marque Mitsubishi, avec l’afflux de demande, la livraison des équipements pour une demande réalisée avant l’automne est désormais prévue pour fin juin. Le fabricant est contraint de repousser les délais pour les nouvelles demandes, à ce jour, l’installation d’une pompe à chaleur n’est pas prévue avant début décembre 2023.

Concernant les demandes effectuées avant l’automne, IZI propose un geste commercial pour la commande de fioul des familles qui, certaines de pouvoir bénéficier de leur nouvel appareil renouvelable pour l’hiver, se retrouve finalement à court de fioul et sans équipement.

Différents clients ont vécu des situations similaires pour d’autres marques de pompe à chaleur, avec des livraisons prévues pour janvier 2023, sans garantie.

IZI se voit refuser de nouvelles demandes

À ce stade, les artisans et plus petites agences peinent tout autant à répondre à la demande et sont contraintes de devoir refuser les nouveaux projets. Pour la partie chauffage, le planning des installateurs est rempli jusqu’à l’automne prochain. Certaines régions sont plus encombrées que d’autres, des habitants se mettent à chercher des installateurs dans les régions voisines. L’agacement se fait ressentir chez certains clients qui ne peuvent aboutir leur projet pour bénéficier d’une pompe à chaleur cet hiver.

Des délais trop longs selon l’AFPAC

Certains appareils commandés au mois de mai dernier n’arrivent toujours pas, des clients sont en attente alors qu’ils n’ont toujours pas de moyens de se chauffer cet hiver. L’Association française pour les pompes à chaleur (AFPAC) affirme que peu importe le secteur et la marque d’équipement, un foyer ayant entamé les démarches au 1ᵉʳ octobre n’aura pas sa machine avant fin janvier. L’association a estimé que pour être équipé pour l’automne, il fallait s’y prendre au mois de mai-juin.

La forte demande engendre des baisses d’approvisionnements

Le cumul d’ensemble a provoqué de tels retards de livraisons ; la hausse prodigieuse de la demande se conjugue une difficulté d’approvisionnement de certaines pièces, le plus souvent au niveau des compresseurs, hormis pour les industriels qui les produisent eux-mêmes. Concernant l’électronique, certains gros fabricants ont fait le choix de produire leur propre matériel, ce qui devrait grandement améliorer la situation.

Les bons techniciens sont très recherchés

En définitive, le secteur de construction des appareils de chauffage à énergie renouvelable est particulièrement florissant, notamment pour les métiers de techniciens. Les bons techniciens sont très sollicités depuis ses quelques dernières années. Il arrive que les meilleurs d’entre eux se voient changer d’entreprise, attirés par des propositions alléchantes ;

« Les bons techniciens sont rares sur le marché. Les entreprises se les arrachent et ils sont bien payés »

L’AFPAC nous rassure, bien que le coût de main d’œuvre soit de plus en plus élevé, le prix des pompes à chaleur ne suit pas encore la même tendance.